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Neverwhere, de Neil Gaiman

vendredi 9 novembre 2007

Traduction française : Neverwhere.

"Une rue de Londres, un soir comme un autre. La jeune fille gît devant lui sur le trottoir, face contre terre, l'épaule ensanglantée. Richard la prend dans ses bras, elle est d'une légèreté surprenante. Et quand elle le supplie de ne pas l'emmener à l'hôpital, il a le sentiment de ne plus être maître de sa volonté. Dès le lendemain, elle disparaît et, pour Richard, tout dérape : sa fiancée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus... Le monde à l'envers, en quelques sorte. Car il semblerait que Londres ait un envers, la "ville d'En Bas", cité souterraine où vit un peuple d'une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant. Plus rien ne le retenant "là haut", Richard rejoint les profondeurs. Fable fantastique ou roman de fantasy contemporain, Neverwhere est inclassable, surprenant, original. Plein d'idées, de rebondissements, de clins d'oeil référentiels et de personnages iconoclastes."

Neil Gaiman est un de ces auteurs dont les fans se trouvent à la fois chez les fanatiques de SFFF et chez les amateurs de littérature classique. Il est particulièrement doué pour créer des récits fantastiques basés sur notre monde, sans que la transition entre réel et irréel ne choque le lecteur.

Neverwhere est une de ses oeuvres les plus connues et appréciées. C'est un très bon roman de fantasy/fantastique, avec des personnages attachants (que ce soit Door, le déroutant Marquis, ou surtout le duo de tueurs à gage aussi drôle que terrifiant), des dialogues bien sentis, et une trame qui reste finalement secondaire, une excuse pour nous faire découvrir les richesses du Londres d'En bas.

En fait, Neverwhere pêche surtout par une structure trop proche de son modèle (série TV) qui cause un manque de liant entre les scènes (beaucoup d'ellipses pas forcément judicieuses), et aurait gagné à être nettement plus long, pour exploiter tout le potentiel promis par son univers très intéressant, et l'imagination débordante de Gaiman.

On ne fait finalement que passer dans ce Londres parallèle, et je reste un peu sur ma faim en pensant aux nombreuses aventures que Gaiman aurait pu partager avec nous.

Qui sait, peut-être y retournerons-nous un jour ?

6 commentaires to Neverwhere, de Neil Gaiman:

Hydromiel a dit…

J'ai pas accroché à ce roman. J'en attendais bien plus je pense.

Soorie a dit…

Moi je suis fan ^^
J'aime surtout cette façon délirante qu'a Gaiman de faire basculer les personnages et leur univers dans l'incroyable... mais vrai... sans aucun artifice. Les choses arrivent c'est tout, et ça ne choque personne ! Du coup même pas le lecteur. Pour vraiment apprécier il faut lire American Gods et Anancy boy (et pi aussi Good Omens coécrit avec Pratchett)

Algernon a dit…

J'adore ce roman. C'est avec lui que j'ai découvert Neil Gaiman. Encore maintenant il m'émerveille. J'aurais aimé voir la série mais je ne pense pas qu'elle ait été traduite en français. Et je crois qu'il existe aussi un comic.

Soorie a dit…

Gaiman a été ecrit quelques comics, qui sont plutôt sympas, même pour quelqun qui n'est pas fan du genre. En particulier les bd écrites avec Dave Mc Kean sont plutôt "obscures" par exemple : 'The violent case". La série "the Sand Man" est vraiment exellente aussi mais je ne crois pas qu'elle ai été traduite en fr.

Martlet a dit…

Sandman existe bien en français. Par contre, la version comic de Neverwhere est toute récente en anglais, et n'est pas encore traduite.

Je n'ai pas encore lu Anansi Boys, mais il est bien placé sur ma (longue) liste de livres à lire :)

Dragonne a dit…

A chaque fois que je lis le résumé ou un avis, je suis tentée par ce livre ! Il va falloir que je le lise.

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